mercredi 29 juin 2016

LA BONNE CARTE, SUITE.....

 

 

1 - Droit de réponse de M. le Maire













 

 2 - Réponse Courrier PLP







3 - Carte transmise par la Municipalité


 


 

 

jeudi 9 juin 2016



Dans son éditorial (juin 2016) la Municipalité  remet en cause la compétence de notre association, d’après Elle :







1) ..." Nous ne connaissons pas la zone Natura 2000 "... 


Après un travail approfondi de vérification nous réitérons fermement notre position.
Les documents présentés comme justes et officiels par la Municipalité sont inexacts et sans références, et ont déjà coûté la somme de 100.000  euros ( plan de référence et P.L.U) .

Les documents présentés par PLP sont exacts et sont validés par Natura 2000 et la DTTM 40 (Direction départementale des territoires et de la mer).

Les documents conformes et officiels présentés par PLP n’ont rien coûté aux Léonnais puisqu’ils nous ont été transmis gracieusement par les autorités compétentes Natura 2000 et DTTM40.



2) " ...Nous nous trompons sur le nombre journalier de camions traversant notre village ..."


Nous ne nous sommes pas trompés car 380 poids lourds par jour passent dans la Grand Rue.
Nous ne faisons aucun amalgame particulier car peu importe que les camions livrent des grumes, du fuel, des marchandises, l’ensemble du trafic journalier dans la Grand Rue équivaut au transit de 380 camions.
A noter que sur ces 380 poids lourds, certains d’entre eux transportent des matières très dangereuses à destination d’une usine classée Seveso 2.
La Municipalité invite les Léonnais à consulter en mairie l’étude du Plan de Référence, nous les encourageons à s’y rendre, ils constateront que c’est bien 380 camions qui ont été comptabilisés dans la Grand Rue du 18 au 24 mars 2015 (moyenne jour ouvré).
Un élu développe ensuite une théorie prenant comme base de raisonnement « le seuil de gêne ».
 « Le seuil de gêne » qu’il évoque est trop rudimentaire pour être efficient, en effet il n’est constitué que du comptage de tous les véhicules.
Or «un seuil de gêne » doit associer plusieurs paramètres pour remplir scientifiquement son rôle dans l’analyse d’une problématique de trafic.
Il faut impérativement associer au comptage de tous les véhicules le débit horaire véhicules, le temps de parcours, le type de route, et l’unité de véhicules particuliers.
A noter que l’unité de véhicule particulier utilisée n’est pas juste : Les poids lourds traversant Léon ne sont pas soumis à l’unité 2 mais à l’unité 3.
Les sources nous ont été communiquées par le Centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA).
Son mode de calcul est inadapté et aboutit à des conclusions erronées.
De plus son travail est inutile car il ne prévaudra pas sur le Document d’Orientation Générale inscrit dans le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT.)
Car c’est le Document d’Orientation Générale qui servira de base pour élaborer le Plan Local D’Urbanisme.
Or ce Document d’Orientation Générale a déposé ses conclusions sur la situation de la circulation dans notre bourg et son constat est clair :
Léon fait partie des communes du canton qui ne doivent plus subir la traversée des poids lourds qui pour certains d’entre eux transportent des marchandises et des matières dangereuses.
De vraies questions de sécurité sont engendrées par ces poids lourds devenus trop grands, trop lourds, trop bruyants pour continuer à transiter dans notre bourg.
Ce qui nous apparaît aberrant c’est que l’essentiel de notre argumentaire et ses implications sont identiques aux conclusions de l’étude mandatée par la Municipalité !!!!(Bureau d’Etude SLK).
Comme ces conclusions ne conviennent pas à la Municipalité puisqu’elles encouragent la concrétisation de la Voie de Contournement Est, celle-ci met à contribution un élu qui ne tient pas compte de la référence incontournable qu’est Le Document d’Orientation Générale et fait de son mieux pour minimiser l’impact du transit poids lourds dans notre village et pour nous convaincre qu’avec de beaux trottoirs et de gros ronds- points tout ira bien !
Non tout n’ira pas bien puisque chaque année l’augmentation de la circulation est d’environ 8% et les projets de lotissements à Léon et villages proches vont accélérer le phénomène.
La partie Sud nous a sauvés de l’engorgement certain de notre bourg, la concrétisation de la partie Est lui ouvrirait la perspective d’un aménagement synonyme de qualité de vie et d’essor économique.



3) ..." Nous soutenons une Voie de Contournement dont la réalisation est trop onéreuse...."



Dans le Bulletin Municipal le financement de la Voie de Contournement Est présenté d’une manière alarmiste et disproportionnée par rapport à la réalité.
Cette posture catastrophiste est possible car la Municipalité n’a pas tenu sa promesse du mois de juin 2015.
Elle avait promis de chiffrer avec précision tous les projets de Contournement et d’Aménagement du village.
Ne reste de cette promesse qu’un chiffre aléatoire celui de la Voie de Contournement.
Aujourd’hui aucune comparaison n’est envisageable entre d’une part le coût de la Voie de Contournement et l’aménagement de Léon et d’autre part les projets d’aménagement de la Municipalité qui laissent le trafic poids lourds perdurer dans notre bourg.
Il est regrettable voire même inconscient d’être obligé d’avancer vers des travaux conséquents dans l’opacité.
Nous sommes donc contraints de partir de la somme très justement qualifiée par l’élu en charge du dossier financier « de au bas mot »: 6 M€.
Nous savons que le Conseil Départemental en finance la moitié, il reste donc à notre charge 3 M€.
Une volonté politique sans faille et un engagement sans ambiguïté seraient suffisants pour mobiliser toutes les aides y compris celle de l’état qui en matière de sécurité remplit encore pleinement son rôle auprès des collectivités.
Très récemment des communes proches de la nôtre ont obtenu des cofinancements à hauteur de 70% du montant global des travaux. Pourquoi notre village serait-il une exception ?






A la lecture du Bulletin Municipal et du diagnostic PLU nous comprenons que la Voie de Contournement n’est toujours pas le choix de la Municipalité.


Elle préfère conserver le trafic poids lourds à sens unique dans le village et aménager celui-ci à sa convenance.
Que comprend ce projet ?

- Sens Vielle-Castets :

Passage des camions en sens unique rond-point de la Butte, rue des écoles, rue de la Carreyre, Avenue des Alouettes, rond-point de Castets.

- Sens Castets-Vielle :

Passage des camions en sens unique sur la Rocade direction Moliets, avenue de L’Océan, Grand-Rue, rond-point de la Butte.
Toutes les rues ou routes sont à refaire.
Trois ronds-points sont à créer ou à recalibrer.
Construction d’un mur antibruit devant les écoles.


« Au bas mot » combien va coûter ce nouveau plan de circulation aux Léonnais alors que le réaménagement du village n’aura toujours pas débuté ?


A coup sûr plus cher que la Voie de Contournement puisque le Conseil Départemental ne l’a pas validé et n’accordera aucune aide à sa réalisation.
Par ailleurs le Département a fait savoir qu’il conservait la totalité des terrains réservés pour ce projet, qui n 'est pas abandonné.
La Municipalité trouve le coût de la Voie de Contournement trop élevé, alors un élu pour résoudre la problématique propose une solution inattendue : puisque la voie de contournement est très chère, choisissons un tracé encore beaucoup plus cher, plus éloigné du village, plus long, et cerise sur le gâteau impactant réellement la zone Natura 2000 et d’importantes zones humides.


Elle passerait beaucoup plus à l’Est sur la route de Castets ????!!!!!???


L’argent est- il le seul frein à la Voie de Contournement ?


Le laboratoire EASE (environnement, aménagement, sécurité, éco-conception) est le partenaire scientifique et technique du Ministère du Développement Durable, il centre ses activités sur les problèmes de sécurité et d’environnement dans les villes et les villages.
Il a proposé de se saisir gratuitement de la problématique posée par les poids lourds dans Léon et d’évaluer le tracé le plus écologique, le plus adapté à la topographie et de minorer le coût de sa construction…
Bien que ce laboratoire se soit mis gracieusement à notre service et soit constitué de scientifiques dont nous aurions eu beaucoup à apprendre, la Municipalité leur a donné une fin de non- recevoir.



Nous partageons tout à fait l’idée que «…la politique et les rancunes ne devraient pas prendre le dessus sur le bon sens…»

(Extrait de l’éditorial du bulletin municipal du mois de Juin 2016)