Combien
de nos villages du littoral finissent en couloirs sordides,
déshumanisés, glacés par l’impersonnel, viciés par la
circulation incessante de ceux qui ne s’arrêtent plus.
Car
voilà bien ce qui nous guette, l’indifférence.
Notre
chance c’est d’avoir un village qui a su garder une identité :
Avec
son clocher blotti sur sa butte de sable, offrant son campanile au
soleil levant, abandonnant son parvis au soleil couchant …
Avec ses cafés et ses restaurants qui accueillent au quotidien nos rencontres amicales, amoureuses, familiales, conviviales…
Avec tous ses commerçants qui font que nos vies peuvent se déployer au pas de nos maisons.
Avec son centre culturel ouvert et moderne.
Nous
ne voulons pas nous perdre dans les miasmes du gasoil et du bruit.
Nous
ne voulons plus trembler devant ces camions souvent chargés à
l’excès qui bousculent sans ménagement notre douceur de vivre.
Tant d’hommes et de femmes
venus d’ailleurs, sont
séduits par la vie qui
se déploie dans nos rues et qu’ils ressentent intense et
authentique.
Car
nous sommes encore dans un village avec une vraie cohésion, ne le
laissons pas devenir un vulgaire lieu de passage comme tant d’autres
autour de lui.
Nous
voulons continuer à donner aux autres l’envie de s’arrêter, de
découvrir, de respirer et d’aimer l’air de Léon.
C’est
un air qui sent la bruyère et le sable chaud, la résine et la brise
marine.
Sachons
garder à notre village son appétence de silence car c’est de son
cœur que l’appel de l’amazone gasconne se fait entendre…
Notre
courant d’huchet si chéri de l’humble pêcheur au poète
célèbre, qui court hors du temps, de la tranquillité de l’étang
au tumulte de l’océan.
Appel
des eaux sourdes, des clapotis sibyllins, des sandres majestueux, des
anguilles mutines, des fougères impériales et autres nymphéas
majestueux.
Léon
mérite mieux que d’être un village de passage.
Avec
lui, restons nous-mêmes, notre patrimoine est notre avenir.
Et un sympathique village ne peut le rester que si les enfants peuvent aller à l'école , les habitants aller faire leurs courses , les plus anciens aller chercher leur journal ou leur pain , quelque soit l'âge , à pied ou en vélo, avec ou sans son chien , en toute quiétude et sécurité , ceci n'est possible que si les poids lourds ne passent plus en centre ville , près des écoles ou dans les rues pavillonnaires , Léon, où j'ai plusieurs fois séjourné ponctuellement mérite de garder son caractère de village où il fait bon vivre en TOUTE SECURITE ! une seule solution : la déviation !
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